Danser a capella

En attendant le 2 octobre, jour de la sortie de Danser a capella de Simon Boulerice, voici quelques illustrations pour vous mettre l’eau à la bouche!

Ce n’est pas précisément un recueil de nouvelles. Appelons plutôt ça un recueil de monologues dynamiques, conçus pour la scène, mais lisibles dans le confort reposant de son foyer. Danser a capella, c’est sept personnages délicatement marginaux (ou en quête de marginalité) qui se livrent en vrac, ne lésinant pas sur leur désarroi ordinaire et ludique. On côtoie entre autres un caissier de Jean-Coutu costumé en chauve-souris qui tente de séduire un vampire, un VP de boîte d’assurance pris de compassion pour une danseuse vedette peinturée dans un coin en pleine entrevue télévisuelle, et une femme en peine d’amour qui fuit en Russie et participe à un marathon sur talon aiguille. Sans oublier cet homme, ce Simon, alter ego de l’auteur, qui révèle comment il a perdu la foi, en muant live en plein cœur de son solo chanté à l’église paroissiale, devant les fidèles consternés. Sept monologues, donc, qui donnent viscéralement envie de danser et de courir jusqu’à l’épuisement. Mais surtout de vivre son unicité jusqu’au bout. Qu’il y ait musique ou pas.