Infolettre #21

14 septembre 2022

Bonjour à toi, lumineux individu.
 
Ici Olivier Morin et Guillaume Tremblay, auteurs du Théâtre du Futur, compagnie de théâtre dont les pièces aussi crampantes que futuristes sont éditées aux Éditions de Ta Mère. Si tu frémis à l’idée de lire du théâtre, sache que ça se lit comme des chips. Dans le cadre de cette infolettre bassement promotionnelle, il nous a semblé pertinent de te raconter ce récit réconfortant.
 
***
L’été est fini, la journée aussi. Autour, les enfants crient comme des singes pelés à vif. Le beau temps est passé si vite encore une fois cette année. Le temps de double-cligner d’un œil et ce sera l’heure de magasiner une citrouille de comptoir qui finira grugée par la pourriture et les écureuils. Déjà? Ben oui. Mais pas tout de suite.
 
Une petite laine en boule au fond du sac, toujours pratique. C’est d’ailleurs l’heure de l’enfiler, cette pelure bonus; à l’ombre, ça commence à être frisquet. Notons que ce coton ouaté est désormais imprégné d’une franche odeur de fond de sac à dos : saumure de fromage en crottes ou humidité? Un peu des deux?
 
Cigale : T’as bien fait d’amener une ‘tite laine, moi je grelotte du cul.
 
Fourmi : Je pense à tout.
 
Cigale : Bravo, c’est vraiment un concours. Urgh. J’ai tellement frette, je pense que je vais aller me réchauffer au dép’.
 
Fourmi : Super. Bon vent!
 
Cigale : Tu viens pas avec moi?
 
En route vers le dép’, leur discussion bifurque sur l’épineux sujet de la nouvelle taxe fédérale de 25 % sur la pollution. Personne ne comprend trop comment ça marche, mais tout coûte résolument plus cher. Mais qui donc a eu la bonne idée d’en faire un sujet de jasette? 
 
Cigale : Tsé, j’ai pas les moyens, moi, de « faire ma part »! Toi, t’en penses quoi?
 
Fourmi : Il faut ben commencer quelque part. Je sais pas. Il faut ce qu’il faut, non?
 
Au dép’, la clim’ est dans l’estie de tapis. 
 
Cigale : Brr. On s’en va-tu?
 
Fourmi : On vient d’arriver.
 
Cigale : On gèle.
 
Fourmi : C’est toi qui voulais te réchauffer au dép’!
 
Cigale : T’aimes beaucoup ça, toi, avoir raison.
 
De retour au parc, il neige. De généreux flocons. 
 
Cigale : On se roule-tu un bonhomme?
 
Fourmi : … de neige?
 
Cigale : De quoi d’autre?
 
La cigale s’amuse, danse et chante dans la neige. L’activité est moins drôle que prévu. La neige ne colle pas. Le tronc du Bonhomme Hiver ressemble à un mini mont Saint-Bruno.
 
Fourmi : Je vais rentrer, je pense.
 
Cigale : All right, je te suis. Andiamo, tabarouette!
 
Tu parles d’un temps pour mettre des sandales. Les trottoirs sont jonchés de flaques de slotch. Il fait noir. La pluie glacée pique les joues, les mollets. La même conversation sur le coût de la vie s’impose comme la seule façon de ne pas obséder sur ce froid de canard. 
 
Fourmi : Faque là, tu viens chez nous, c’est ça? Je t’avertis, c’est vraiment en désordre.
 
Cigale : C’est mieux que rien. J’ai pas de maison. Quand je suis ben mal pris, je dors dans les boîtes Croque-livres, là où les gens vont déposer ce qu’ils ont reçu à Noël.
 
Fourmi : Tu vas t’en sortir.
 
Cigale : Je sais. D’ailleurs, j’ai mis la main sur les livres du Théâtre du Futur. Tu connais ça?
 
Fourmi : Pas vraiment.
 
Cigale : Leurs pièces de théâtre sont super drôles et ça se lit vraiment bien. Ça se passe toujours dans le futur, mais c’est un futur qui nous ressemble, avec des références à la culture populaire, des tournures de phrase savoureuses et des bonnes histoires… Si je les revends au prix que j’ai en tête, je pourrais me payer une semaine de loyer!
 
Fourmi : Mais qui va acheter ça?
 
Cigale : Ben… toi!
 
Et c’est ainsi que, ligotée au travers de ses propres meubles, la Fourmi n’a pas eu d’autre choix que de découvrir les perles de marketing fantasques de Clotaire Rapaille dans Clotaire Rapaille, l’opéra rock, le destin épique de Gilles Duceppe poursuivi par une souffleuse dans L’assassinat du président, les rituels de guérison douteux de Épopée Nord, les révélations chocs sur Elon Musk des Secrets de la Vérité et les intrigues mondaines sur le dernier baby-boomer dans Le clone est triste. La Cigale a mangé tout ce qu’elle pouvait trouver et vendu tous les électroménagers du logis. 
 
Ça a été long, mais la Cigale s’est reprise en main. Elle dirige aujourd’hui la plus grande entreprise de bronzage en ligne au Canada. 
 
Quand on veut, on peut.
 
*** 
 
Voilà, en espérant que ça vous donne envie de vous lancer en affaires.
Sincèrement, 
Olivier Morin et Guillaume Tremblay

 

Lancements automnaux

23 août 2022

C’est l’automne bientôt! On lance des livres!

 

Manipuler avec soin, de Carolanne Foucher, sera lancé au Théâtre La Bordée après la représentation de la pièce, à 19h, le 1er septembre. Détails ici

 

Sauf quand je suis un aréna, de Frédérique Marseille, sera lancé DEUX FOIS! Une fois au Port de tête, le 13 septembre (détails ici) et ensuite en formule DJ-escalade-Estrie-littérature-après-midi au Backbone, centre d’escalade de Bromont, le 17 septembre. 

 

 

Infolettre extraordinaire – 12 août 2022

12 août 2022

Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat sans faire trop d’efforts, Ta Mère a décidé de sous-traiter son infolettre. Aujourd’hui, 12 août, journée internationale du livre québécois, quelques autrices, auteurs, créateurs et créatrices s’unissent dans cette infolettre extraordinaire pour vous suggérer des lectures québécoises.


Simon Boulerice suggère Jonny Appleseed, de Joshua Whitehead, roman qui l’a bouleversé et qui a élargi son esprit. 
 
Carolanne Foucher, autrice qui n’est pas capable de choisir un seul titre, suggère Sainte-Chloé-de-l’amour, de Chloé Savoie-Bernard, pour de la poésie d’une grande beauté et d’une grande accessibilité et Match, de Lily Boisvert, pour une fiction vraiment brillamment écrite qui rappelle que n’importe qui peut croiser une personne toxique dans ses relations. 
 
Benoit Tardif, directeur artistique et co-propriétaire de Ta Mère, suggère Un Paris pour Dallaire, de Marc Tessier et Siris, parce qu’il y a beaucoup appris sur un artiste visuel qu’il aimait déjà. Aussi, parce que Siris est son bedéiste québécois préféré!
 
Timothée-William Lapointe suggère La bête creuse, de Christophe Bernard, parce que wow.
 
Maude Nepveu-Villeneuve, autrice et co-propriétaire de Ta Mère, suggère À la maison, de Myriam Vincent, parce qu’elle aime les histoires angoissantes qui parlent de maternité.
 
Olivier Niquet, auteur et introverti, suggère l’essai La collision des récits, de Philippe de Grosbois, parce qu’il présente la désinformation dans les médias selon un angle différent.
 
Maude Jarry suggère Mille secrets mille dangers, une saga familiale d’Alain Farah qui parle d’amour, de mort et de maladie, aka les seuls sujets dont elle souhaite entendre parler dans la vie.  
 
Stéphane Girard, auteur de Moi et ma fascination de moi, suggère Pour que tu mèmes encore. Penser nos identités au prisme des mèmes numériques (collectif qu’il a codirigé avec Megan Bédard), parce que promouvoir ses propres livres, c’est à peine narcissique AFright ?
 
Véronique Grenier suggère Soigner, aimer, de Ouanessa Younsi, parce qu’il faut réfléchir les troubles de santé mentale avec poésie.
 
Rébecca Déraspe suggère (elle aussi!!!!) Soigner, aimer, de Ouanessa Younsi, parce qu’on a collectivement cruellement besoin d’humanité, de bienveillance et d’empathie.
 
Alexandre Dostie suggère Macbeth, de William Shakespeare, traduit dans le vernaculaire québécois par Michel Garneau, parce que l’oralité queb a quelque chose de profondément poétique et tragique, pis que c’est bon de voir notre langue servir une œuvre épique!
 
Sophie Jeukens suggère Les falaises, de Virginie DeChamplain, un livre de fleuve et de voyage à lire le cul dans le sable.

Rosalie Roy-Boucher suggère La mort de Roi, de Gabrielle Lisa Collard, parce qu’elle aime la boucherie et espionner le monde.
 
Alexandre Castonguay, qui pousse le concept de livre québécois à son extrême, suggère Reine du réel. Lettre à Grisélidis Réal, de Nancy Huston.
 
Camille Paré-Poirier suggère Jardin radio, le premier roman de Charlotte Biron, dans lequel on plonge dans les confins de la convalescence de la narratrice, qui pose de brillantes et contemplatives questions sur la parole, et le vertige qui nous prend quand on la perd.
 
Marie-Claude Pouliot, employée de Ta Mère, suggère 752 lapins, un excellent album de François Blais avec des lapins et des princesses, ses choses préférées, illustré par Valérie Boivin.
 
Maxime Raymond, éditeur et co-propriétaire de Ta Mère, suggère Sombres bagarreurs, une bande dessinée de Al Gofa, parce qu’il aime la bataille.
 
Jean-Philippe Baril Guérard, auteur et scénariste de séries télé, suggère Fait par un autre, de Simon Roy, parce qu’il est un poisson qui serait le premier à se faire berner par un faussaire.
 
Mathieu Poulin, suggère La médiocratie, un essai d’Alain Deneault, parce qu’il aime ça avoir l’air du plus intelligent dans une liste de suggestions.
 
Baron Marc-André Lévesque suggère Football-Fantaisie, de Zviane, parce qu’il aime les langues inventées et le chaos parfois rigolo.

Olivier Morin vient de commencer Le cigare au bord des lèvres de Akim Gagnon et il a déjà ri à haute voix à plusieurs reprises. 
 
Rachel Sansregret, co-propriétaire de Ta Mère, suggère Morel, de Maxime Raymond Bock, un roman courageux avec des phrases dignes et maîtrisées.
 
Sarah Berthiaume, suggère Un coin jeté dans l’Nord, d’Alexandre Castonguay et Nicolas Lauzon, une tragédie de région carnavalesque qui palpite comme un cœur d’orignal. 
 
Frédérique Marseille, autrice à surveiller, suggère Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman Prud’homme, parce que c’est important d’aimer se taire et d’écouter ce qui ne fait pas grand bruit. 

Ta Mère vous rappelle que tous les livres de notre catalogue sont québécois. 

 

Alexandre Dostie lit son recueil dans le bois

14 juillet 2022

WOW. Cette parfaite capsule de La Fabrique culturelle présente Alexandre Dostie qui fait un feu parfait en lisant son recueil imparfait qui parle de quelqu’un d’imparfait
C’est beau et ça donne envie d’aller lire dans le bois en buvant de la Miller (et surtout de lire Que ceux qui m’aiment me sauvent)!

Ta Mère au Marché de la poésie

31 mai 2022

Ta Mère sera au Marché de la poésie. C’est excitant, hein? 

Ce sera à l’Entrepôt 77 du 2 au 5 juin 2022. 

Les détails et l’horaire sont ici

À notre table, en dédicaces, il y aura :

Carolanne Foucher pour Deux et demie et Submersible – Samedi de 15h à 17h
Camille Paré-Poirier pour Dis merci – Jeudi de 17h à 19h
Timothée-William Lapointe et Baron Marc-André Lévesque pour Verdunland – Dimanche 13h à 15h
Alexandre Dostie pour Que ceux qui m’aiment me sauvent – Dimanche de 15h à 17h

Show de lancement – Que ceux qui m’aiment me suivent

18 mai 2022

Alexandre Dostie a un message pour vous :

On lance Que ceux qui m’aiment me sauvent avec un party ben sincère! Des verres avant pis des verres après, avec un show au milieu. Un spectacle de poésie tiré du livre. 1/3 théâtre – 1/3 foire agricole – 1/3 thérapie de groupe. Pis toute ça à deux pouces de ton nez. La mise en scène est de Jérémie Francoeur, c’est interprété par Amélie Dallaire, Sarah Laurendeau et Alexandre Dostie, sur le son et la musique de Pierre-Luc Clément. Ça va être unique, ça va arriver juste une fois, pis tu voudras pas manquer ça!
Ta Mère sera là pour t’accueillir pis te vendre le livre et Alex sera dans l’coin pour te barbouiller le derrière de la couverture, si jamais c’est ton genre.
Que ceux qui m’aiment me sauvent flirte peut-être avec la noyade, mais ce soir-là, on se la pète comme si on était au Village des sports! On a hâte de vous voir!

Tout ça dans une tournée québécoise qui s’arrêtera à Trois-Rivières au Café Frida le 16 juin
et à Montréal au Ursa le 18 juin.


 

Infolettre #20

16 mai 2022

Dans le but d’informer et de divertir son fidèle lectorat sans faire trop d’efforts, Ta Mère a décidé de sous-traiter son infolettre à ses autrices, auteurs, créateurs et créatrices. Aujourd’hui, Sophie Jeukens nous amène dans les coulisses de l’écriture de son premier livre, Couchés en étoile dans la combustion lente des jours.


Allô.
Moi c’est Sophie.
 
J’ai pas mal toujours su que, dans la vie, j’allais écrire.
Quand j’étais petite, ma mère m’avait installé dans ma chambre une enregistreuse à cassettes (des vraies de vraies cassettes à ruban) parce que j’arrêtais juste jamais de parler. C’est comme ça que j’ai entamé une prolifique carrière d’autrice-compositrice-interprète de chansons improvisées juste assez douteuses pour être cutes.
Pendant les vacances d’été juste après ma première année du primaire, j’ai écrit mon premier roman – un thriller policier mettant en scène le dramatique sabotage d’une serrure d’appart avec de la gomme balloune.
Ça durait dix pages et c’était écrit à l’oreille de bord en bord, mais c’est l’intention qui compte, han?
 
C’est finalement 30 ans plus tard que je publie mon premier vrai livre. #latebloomer
Un petit livre rouge et jaune, avec deux oiseaux qui se frenchent en brûlant sur le cover.
Ça dit tout, je pense.
 
J’en ai fait, des détours, pour arriver là.
Je me suis enfargée longtemps dans le spoken word, et j’ai écrit pour la scène plus qu’autre chose.
Mais à 30 ans, j’ai fait un enfant, et la maternité m’a donné envie de me réenraciner à la maison.
C’est là que j’ai replongé – au rythme d’une nouvelle maman – dans mes vieux textes, et que j’ai réalisé que j’avais passé cinq ans à réécrire perpétuellement le même poème. Le fil s’est tracé tout seul, dans une sorte de chronologie un peu tordue, où les images se répètent comme des obsessions.
 
Il m’a fallu deux ans pour tout retricoter ensemble.

Ça raconte des histoires à peu près vraies – et pas toujours glorieuses.
 
Ça raconte la première fois que j’ai mis les pieds à Marseille.
À deux jours de mon départ, j’y ai croisé un doctorant en maths allemand. Semblerait que je lui ai souri la première mais je ne m’en rappelle pas. C’était un mismatch assez loufoque, mais il connaissait la poésie à travers le slam parce qu’il était Allemand et que tous les Allemands connaissent le slam. Je ne connaissais rien aux maths, mais mes mots de passe chaotiques le faisaient rire.
Il s’est accroché à moi parce que ma « folie » lui plaisait.
Je me suis accrochée à lui pour je ne sais trop quelle raison.  
On a fait une randonnée dans les Calanques, on s’est baignés en bobettes dans la Méditerranée glaciale et on a fait un tour de carrousel en criant comme des gamins.
Le lendemain, j’ai failli rater mon avion parce que j’avais bu trop de vin.
On ne s’est jamais revus, évidemment.
 
Ça raconte mon road trip jusqu’à Chicago en plein temps des Fêtes.
Une semaine de solitude et de grand froid. J’ai bu des cafés, j’ai marché la ville d’un bord à l’autre et j’ai écrit.
Un soir, dans un micro ouvert de poésie, j’ai lu un truc et, juste après, l’animateur m’a demandé, au micro, would you mind if we went to the bathroom and have furious sex?
I did mind, mais au lieu de le dire, j’ai ri nerveusement.
 
Ça raconte mon voyage en Martinique, dans un festival de poésie. Une édition 100% féminine. J’ai d’abord pris ça pour un statement féministe puissant, mais une fois sur place, j’ai vite réalisé que, pour les autres artistes invitées, ce choix-là de mettre de l’avant les voix des femmes devenait plutôt l’occasion d’une espèce d’ode à la féminité.
Je clashais solide.
 
On m’a dit de porter une-robe-pour-une-fois. On m’a acheté des bijoux.
On m’a dit que j’étais pas féminine.
 
Fort-de-France qui m’a rentré dedans.
Un après-midi, je suis allée promener ma naïveté dans les rues du centre-ville. On m’interpellait constamment.
On m’a dit des trucs déplacés, on m’a suivie dans la rue.
J’ai vécu plus de harcèlement en quinze minutes que dans toute une vie.
 
Pour ajouter au gros fun de l’expérience (#not), deux des membres de l’organisation du festival me flirtaient assidûment (dont le programmateur qui m’avait invitée).
Ça s’est terminé par un courriel assez graphique – auquel j’ai répondu avec toute la diplomatie dont j’étais encore capable.
 
Et ça raconte mon garçon, arrivé là où on ne l’attendait pas.
Cet enfant-là, j’ai vraiment passé proche de pas le garder. J’avais peur d’être trop fragile, ou juste pas prête à faire assez de place dans ma vie pour quelque chose d’aussi monumental que ça.
J’ai décidé d’essayer pareil.
 
Ça a pas été facile.
La petite nature anxieuse que je suis n’a jamais été aussi stressée que depuis que cet enfant existe. Durant les premiers mois – peut-être même les premières années – j’avais l’impression d’être branchée sur le 220 en permanence.
 
En même temps, cet enfant-là est probablement, de toute ma vie, ce qui m’a donné le plus de sens.
Et ça, ça s’est révélé infiniment réparateur.
(C’est pour ça que ça finit à peu près bien, ce livre-là.)
 
Au final, ça raconte (surtout) comment je ne suis pas morte.
 
Si l’envie te prend de le lire, je te recommande de t’habiller en mou, de te servir un gin tonic bien serré pis un grand bol de guimauves, pis de te coucher en étoile dans ton lit pour te mettre dans l’ambiance.
 
J’espère que ça t’aidera, même juste une minute, à oublier ce qui brûle.

Géolocaliser l’amour à l’écran!

20 avril 2022

Tout bientôt, découvrez Géolocaliser l’amour du grand Simon Boulerice à l’écran!!!